Le diabète, approche naturopathique

Le diabète…des chiffres pour comprendre l’enjeu de la prévention (1/13)

En tant que naturopathe et iridologue, éducateur de santé, je souhaite vous faire plusieurs « post » sur le diabète. Je vais commencer par vous donner quelques chiffres pour comprendre l’enjeu de la prévention.

Le diabète est une maladie chronique difficile à déceler. En effet, les symptômes apparaissent souvent lorsque la glycémie est déjà élevée. Le diabète dans le monde, en 2021, c’est 537 millions de personnes atteintes (soit 1 personne sur 10) 6, 7 millions de personnes sont décédées en 2021. Les prévisions de l’OMS sont peu réjouissantes. En 2030 le diabète serait la 7e cause de décès dans le monde.

Au Maroc, on estime que 2,7 millions sont diabétiques, dont 49% méconnaissent leur maladie et 2,2 millions sont pré-diabétiques. A cela, il faudrait ajouter les 20.000 enfants atteints de diabète. «Les chiffres du diabète au Maroc sont en augmentation régulière chez les personnes âgées de plus de 18 ans. Ainsi, 1 adulte sur 5 au Maroc est diabétique ou va le devenir dans le futur.Cette pathologie est la cause de plus de 12000 décès par an et est à l’origine de 32 000 décès additionnels, attribuables aux complications dues au niveau élevé de glucose dans le sang.

  • Le rôle du naturopathe (2/13)

En tant que naturopathe, j’ai un rôle essentiel à jouer, celui d’éducateur de santé. Je peux vous donner les outils pour que vous soyez responsable de votre santé, et prévenir de cette maladie en vous donnant les clés pour éviter le diabète.

Je peux agir au stade de prédiabète afin que vous retrouviez la pleine santé. Lorsque le diabète est déclaré, je peux vous accompagner avec des moyens naturels sans nuire à votre traitement car je suis complémentaire.

Les clés que je vais vous donner pour éviter ou réussir à combattre cette maladie prendront en compte votre « terrain » avec des conseils personnalisés.

Pour qu’il y ait une réussite, il faudra vous investir et je serai là pour vous accompagner.

  • L’intérêt de consulter un Naturopathe Iridologue (3/13)

L’iridologie est un formidable outil dont dispose le naturopathe afin d’évaluer l’état de vitalité d’un individu, ses forces et faiblesses organiques, et ses prédispositions pour une pathologie. L’iridologie permet d’évaluer et ainsi de renforcer le « terrain » d’une personne afin de lui éviter de développer cette pathologie. C’est un vrai outil de prévention. 

Des  signes particuliers dans vos iris comme les taches, les dépôts, les bosses, les creux ou les couleurs agissent comme des indicateurs de faiblesses potentielles et de maladies. La prédisposition au diabète est observable dans vos iris.

Alors même si vous n’avez pas encore de symptômes, vous pouvez consulter un Naturopathe Iridologue qui pourrait vous aider dans la prévention du diabète.

  • Le  diabète de type I (4/13)

Le diabète de type I qui est une maladie auto-immune. Les cellules pancréatiques sont détruites par le système immunitaire de l’organisme qui ne les reconnaît pas et les considère comme des agents étrangers. Le glucose ne peut donc rentrer dans les cellules et retourne dans le sang, provoquant ainsi une hyperglycémie. Les personnes atteintes par ce diabète ne produisent donc presque pas ou plus d’insuline. Elles en sont par conséquent dépendantes. On parle de diabète insulinodépendant (DID). Les malades doivent ainsi recevoir au quotidien une injection d’insuline. Cette pathologie touche souvent les enfants, adolescents ou jeunes adultes.

En tant que naturopathe, je pourrais vous donner des conseils, mais mon rôle principal sera de comprendre l’origine émotionnelle de cette maladie, de vous aider à vivre avec et ainsi améliorer votre qualité de vie.

  • Le diabète de type II (5/13)

Le diabète de type II, représente en moyenne 90 % des cas de diabète. Il concerne une population en règle générale de plus de 40 ans. On parle de diabète insulinorésistant ou non insulinodépendant (DNID).

Le diabète de type II évolue en silence sans aucun symptôme, et cela pendant des années. La découverte est fortuite au détour d’un dépistage. Les personnes atteintes de cette pathologie accumulent du sucre dans le sang et à terme abîment les petits vaisseaux et  certaines parties du corps sont alors touchées comme les yeux ou les reins, les extrémités qui deviennent insensibles.

Une glycémie normale doit être d’environ 1g /l de sang et au-delà de 1,26 g/l de sang vous êtes diabétique.

Je vous expliquerai lors de différents post en détail le mécanisme de ce diabète II.

Le naturopathe va pouvoir agir si votre diabète est déclaré en complément de votre médecin.

  • Le prédiabète (6/13)

Je vous rappelle les chiffres sur le diabète : 1 adulte sur 5 au Maroc est diabétique ou va le devenir dans le futur.

Le prédiabète correspond à un état où les glycémies (taux de glucose dans le sang) sont plus élevées que la normale, sans l’être suffisamment pour diagnostiquer un diabète. Selon les normes de l’OMS, on parle de prédiabète pour des glycémies à jeun comprises entre 1,10 et 1,25 g/L de sang.

70 % des personnes présentant un prédiabète développeront un diabète de type II (les personnes diabétiques de type I ne passent jamais par un état prédiabétique) et tous les diabétiques de type II sont passés par une phase de prédiabète plus ou moins longue.

La détection et la prise en charge du prédiabète sont donc essentielles dans la prévention du diabète de type II. La base du travail d’un naturopathe est la prévention. Un naturopathe prend le temps de faire avec vous une anamnèse, ce qui lui permet de vous conseiller pour rester en pleine santé. 

  • Comprendre le diabète (7/13)

Nos cellules ont besoin pour fonctionner d’énergie. Cette énergie leur est fournie par le glucose alimentaire (c’est donc le carburant de notre corps). Le glucose utilisé par toutes les cellules de notre corps, est stocké dans le foie et les muscles sous forme de glycogène et dans les tissus adipeux sous forme de triglycérides.

Cependant, cet apport de glucose n’est pas forcément régulier. L’organisme a donc mis au point un système de réglage appelé glycémie. Celui-ci reflète le taux de sucre dans le sang.

Si tout va bien, une hausse du taux de sucre sanguin (ou pic de glycémie) survient après l’ingestion d’un repas. Le pancréas va sécréter de l’insuline, qui est une « clé » qui permet aux récepteurs des cellules de laisser entrer le glucose dans les cellules pour être ensuite transformé en énergie. L’insuline est donc hypoglycémiante, car elle favorise la diminution du taux de glucose dans le sang.

Si par manque d’insuline, le glucose reste dans le sang, il s’accumule et fait monter la glycémie. Lorsque le phénomène se répète régulièrement, on se trouve face à une insulino-résistance. Les cellules résistent à l’action de l’insuline. Parallèlement le pancréas continue à sécréter de l’insuline jusqu’à épuisement et on arrive ainsi progressivement au diabète.

L’insuline possède d’autres rôles qui sont moins connus mais tout aussi importants puisqu’elle permet aussi de refaire les réserves en glycogène, le glycogène étant immédiatement transformé en glucose lorsque le corps en a besoin.

Il est donc important d’avoir un stock correct de glycogène qui représente 10% du poids du foie et 5% du poids des muscles. Une fois les réserves saturées, l’excès de glucose sera alors transformé en cholestérol mais aussi en triglycérides, c’est-à-dire en graisses. Donc non seulement nous avons  une augmentation de la masse du tissu adipeux, mais aussi le taux de cholestérol.

  • La résistance à l’insuline (8/13)

La résistance à l’insuline est à l’origine du diabète de type II. En effet, les cellules deviennent « sourdes » au message de l’insuline, c’est-à-dire que cette hormone a beau être sécrétée, elle n’est plus reconnue par son récepteur. Le glucose ne peut donc plus rentrer dans la cellule. Plusieurs mécanismes peuvent expliquer ce phénomène :

  • L’excès d’aliments à fort index glycémique : en effet, depuis ces cinquante dernières années, l’alimentation a subi de profonds bouleversements. En 1850, la consommation de sucres était estimée à 1 kg par personne et par an contre environ 20 kg par an et par personne de nos jours. 
  • L’inflammation : il est désormais connu que la résistance à l’insuline augmente l’inflammation de l’organisme et que cette inflammation augmente à son tour la résistance à l’insuline, ce qui forme un véritable cercle vicieux.
  • La défaillance mitochondriale : Si son fonctionnement est altéré que ce soit en raison de carences micronutritionnelles, d’un régime alimentaire non adapté, ou encore d’un mode de vie sédentaire, l’inflammation et le stress oxydatif augmentent, favorisant ainsi la résistance à l’insuline‌.
  • Le stress joue un rôle important. Lors de la réaction au stress, on note une élévation de deux hormones essentielles qui sont l’adrénaline et le cortisol dont il a été démontré qu’elles sont toutes deux hyperglycémiantes. En effet, lors d’une réponse à un stimulus stressant, l’organisme doit disposer de suffisamment d’énergie pour fuir ou pour combattre et donc, il y a nécessité d’un apport supplémentaire de glucose, aux muscles en particulier. Ainsi, le stress, surtout s’il est chronique, joue un rôle non négligeable dans la survenue de la résistance à l’insuline et donc du diabète de type II.
  • Les hormones hyperglycémiantes (9/13)

Le pancréas sécrète une autre hormone, le glucagon dont le rôle est de faire monter le taux de sucre dans le sang, elle est donc hyperglycémiante et antagoniste à l’insuline. Ainsi, lors d’un exercice physique intense par exemple, où les besoins en glucose vont être augmentés, les cellules alpha des îlots de Langerhans vont sécréter le glucagon et permettre ainsi l’apport suffisant de sucre aux cellules.

Deux autres hormones, moins connues, sont aussi hyperglycémiantes : le cortisol et de l’adrénaline. On comprend donc pourquoi le stress a un impact majeur sur la glycémie…

Ainsi dans l’organisme, la régulation du sucre fait l’objet d’une homéostasie très précise afin que le glucose soit toujours apporté en quantité suffisante afin de répondre aux besoins physiologiques du corps. Sa concentration dans le sang ne doit jamais être en dessous de 0,8 grammes par litre et ne doit pas dépasser 1 gramme par litre.

Le bon fonctionnement des organes en dépend et notamment le cerveau qui se nourrit exclusivement de glucose.

Hypoglycémie et hyperglycémie (10/13)

Si le taux de glucose se révèle trop bas, c’est à dire en dessous de 0,60 g/l, (manque de glucides, stress, activités physiques excessives, mauvaise gestion d’insuline…) on parle d’hypoglycémie. Apparaîtront différents signes, fatigue importante et soudaine, maux de tête, palpitations, tremblements, nervosité, sensation de faim …

En revanche, si le taux de glucose est excessif (alimentation trop riche, manque d’activités physiques, stress, erreur de dosage d’insuline) entraînant une glycémie au-delà de 1,26 g/l, on parlera d’hyperglycémie. Les signes : fatigue, irritabilité, faim excessive, perte de poids involontaire, étourdissements ou encore urines abondantes accompagnées d’une grande soif. En effet, le glucose en excès dans le sang déborde dans les urines. Ce phénomène entraîne une perte d’eau et donc une sensation de soif.

L’index glycémique et la charge glycémique (11/13)

L’index glycémique d’un aliment est sa capacité à élever le taux de sucre dans le sang. C’est à dire à quelle vitesse le glucose va se retrouver dans le circuit sanguin après ingestion de l’aliment. En principe, ce pic de glycémie a lieu environ 30 mn après l’ingestion de l’aliment et il variera en fonction de son index.

Il existe une classification des aliments à IG. Les aliments à IG bas < 55, les aliments à IG modéré entre 55 et 70 et les aliments à IG élevé > 70.

Lors de l’ingestion d’un aliment à IG élevé, cela va entraîner une hyperglycémie. Au contraire, lors de l’ingestion d’un aliment à IG bas, la glycémie va s’élever mais sans entraîner une hyperglycémie. On peut donc en déduire que plus l’IG d’un aliment est élevé, plus la glycémie grimpe et plus il y aura de sécrétion d’insuline.

Mais la réalité est plus complexe car l’IG d’un aliment peut varier selon différents critères : la cuisson des aliments, la qualité, la quantité, la nature, la quantité de glucides qu’il contient etc…C’est pour cela que l’on parle de plus en plus de charge glycémique.

Prenons un exemple : le miel à un IG entre 55 et 70. Pourtant sa charge glycémique est très faible, car il est peu probable d’en consommer un pot entier ! Une portion de miel (1 cuillère à café, environ 10 g) n’est donc pas mauvaise pour la santé, malgré son IG haut. Autre  exemple, la betterave cuite qui produit 7,1 g de glucides pour 100g à un IG de 64 (donc plutôt élevé) et une charge glycémique pour 100g de 4,5 (ce qui est très faible).

L’accompagnement naturopathique (12/13)

Le naturopathe va vous donner des conseils personnalisés en fonction de votre terrain, de vos goûts, de votre tempérament et de vos possibilités… Il est important de comprendre que les règles d’hygiène de vie proposées par le naturopathe vont permettre à la personne de retrouver la pleine santé et que le plaisir peut largement y trouver sa place. Les conseils seront aussi bien sur :

  • une alimentation adaptée, en tenant compte des associations alimentaires, de la chrononutrition, et des modes de cuisson
  • la pratique d’activité physique adaptée
  • la prise de plantes sous différentes formes en prenant en compte votre traitement médical
  • des techniques pour gérer son stress et ses émotions

Nous essayerons ensemble de comprendre la cause de votre diabète, car c’est aussi le travail du naturopathe de comprendre la cause de vos symptômes.

Conclusion (13/13)

Il y a bien-sûr, des gens qui sont prédisposés génétiquement au diabète, mais on attribue en général l’évolution exponentielle de cette maladie à notre mode de vie : surpoids, obésité, manque d’activité physique, sédentarité…

Bonne nouvelle… Si le diabète dépend de notre mode de vie, cela signifie que nous sommes capables, sans autre intervention que la nôtre, de guérir ou ralentir sa progression et ainsi retrouver la santé.

Comme vous avez pu le constatez, la naturopathie a par conséquent toute sa place dans la prévention et l’accompagnement du diabète, elle autorise la personne à être acteur de sa santé, à recouvrer le bien-être et à renouer avec le plaisir de bien manger, à être bien dans son corps et dans sa tête. 

Votre corps à l’incroyable capacité à s’auto-guérir lorsqu’on lui fournit les bons éléments. 

Il est important de comprendre que  votre santé vous appartient, alors n’hésitez pas, je peux vous accompagner.

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